Parmi la série d’accords qui ont été signés hier entre la France et l’Algérie, dans le cadre du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa), tenu hier au Quai d’Orsay, à Paris, figure un accord sur la mobilité des jeunes actifs français et algériens.
Il s’agit concrètement d’une possibilité pour les jeunes algériens (comme pour les jeunes français) d’aller en France dans le cadre d’un contrat de travail.
Cette possibilité existe dans l’accord franco-algérien actuellement en vigueur et concerne les algériens ayant obtenu l’autorisation d’exercer en France une activité professionnelle, permettant de solliciter un visa long séjour « salarié », en pratique, seulement quelques dizaines de visas sont délivrés chaque année dans ce cadre.

Attendons donc quelle forme prendrait ce nouvel accord, que la France a déjà conclu avec plusieurs autres pays (accords sur la mobilité des jeunes et la gestion des flux migratoires). L’on se demande s’il s’agit d’un prétexte à une nouvelle négociation de l’accord franco-algérien de 1968, en cette période ou les autorités françaises et algériennes se considèrent en parfaite harmonie, à l’instar de la déclaration de Laurent Fabius : «Nous voulons une relation absolument sans nuage et nous y travaillons»

Nous y reviendrons avec plus de détails.