Après un silence qui a duré une année, ce qui était un projet devient une réalité. En effet, c’est lors du conseil des ministre du 26 octobre 2016 que le ministre français des affaires étrangères  a présenté le projet de loi dans ce sens.

Il s’agit d’un accord qui a occupé l’actualité du mois d’octobre de l’année passée, celui concernant la circulation des jeunes diplômes français et algériens entre les deux pays, faisant partie de la série des 9 accords adoptés dans le cadre du Comefa (Comité économique mixte économique franco algérien).

Après un silence qui a duré une année, ce qui était un projet devient une réalité. En effet, c’est lors du conseil des ministre du 26 octobre 2016 que le ministre français des affaires étrangères  a présenté le projet de loi dans ce sens. L’entrée en vigueur de ce genre de traités nécessite l’approbation du parlement, ce qu’est l’objectif de ce projet de loi, comme le rappelle le porte parole du gouvernement français Stephane Le Foll dans son compte rendu (Voir http://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2016-10-26 à la 19ème minute et 40 secondes).

En revanche, après vérification sur le site de l’Assemblée Nationale française, contrairement à certains autres projets de loi pris le même jour, le projet de loi autorisant l’approbation de cet accord n’a pas été présenté encore à l’assemblée nationale française.

En quoi consiste cet accord?

Le gouvernement français qui rappelle « la volonté commune de la France et de l’Algérie d’approfondir et d’accompagner le développement de leur partenariat dans les domaines économique et de la formation professionnelle », n’a pas encore fourni tous les détails, nous savons qu’il concerne des jeunes algériens et français, nouvellement diplômés qui souhaitent avoir une première expérience professionnelle en France, avec une facilité de circulation. Les jeunes français quant à eux auront des facilités pour rejoindre les entreprises de leur pays, implantés en Algérie.

Il s’agit d’un complément nécessaire pour l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 modifié, qui défavorise fortement les étudiants algériens de France.