Bonne nouvelle. Jean-Marc Ayrault veut doubler le nombre d’étudiants étrangers en France
Le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international M. Jean-Marc Ayrault a réitéré la volonté de la France de renforcer son attractivité en matière de mobilité étudiante. Ce dernier qui s’est adressé aux représentants du réseau de coopération et d’action culturelle en clôture de la Journée du 18/7/2016 a annoncé un objectif qui plaira aux étudiants internationaux prévoyant poursuivre leurs études en France : Doubler leurs nombre d’ici 2020, il s’agit donc de doubler les chances d’avoir un visa d’études. Il est à rappeler que la France est la troisième destination mondiale des étudiants étrangers, ils sont plus de 270 000 à remplir les bancs des universités et écoles françaises.
Extrait de son discours :
« Le développement de l’offre française d’enseignement supérieur et de recherche à l’étranger et l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers en France doit également être poursuivi.
Notre pays est une terre d’accueil pour les jeunes en mobilité. Notre objectif, avec Campus France, est de doubler d’ici 2020 le nombre de jeunes étudiants en France. J’y suis profondément attaché, car c’est à la jeunesse de nos pays partenaires que nous souhaitons en priorité nous adresser et c’est avec elle que nous voulons bâtir un monde meilleur.
Les transformations qui sont à l’œuvre en France dans ce domaine et les nouvelles formes de présence de nos universités à l’étranger doivent nous permettre de mieux identifier les opportunités de partenariats et d’attirer les étudiants et chercheurs de vos pays de résidence sur nos campus.
Il faut également maintenir, une fois leur parcours en France achevé, le lien avec ces anciens étudiants. Il s’agit là d’un important vecteur d’influence. La plateforme France Alumni a été mise en place à cet effet. A vous de la décliner et de l’enrichir de contenus et de services. Je me réjouis de lancer France Alumni Etats-Unis en septembre prochain à New York.
L’action en faveur de l’attractivité de la France dans les domaines culturels et universitaires, mais également dans le domaine du tourisme, est inséparable de la diplomatie économique.
Dans le secteur de la santé, par exemple, qui a fait l’objet de l’un de vos ateliers aujourd’hui, nos objectifs doivent être à la fois de mettre en avant l’expertise académique et clinique française et de contribuer à l’éclosion de structures hospitalières modernes et bien équipées dans les pays en développement. »